from Sonnets pour Hélène
Je ne veux comparer tes
beautez à la Lune:
La Lune est inconstante, et ton vouloir n'est qu'un:
Encor moins au Soleil; le Soleil est commun,
Commune est sa lumiere, et tu n'est pas commune.
Tu forces par vertu l'envie et la rancune,
Je ne suis, te louant, un flateur importun;
Tu sembles à toymesme, et n'as pourtraict aucun,
Tu es toute ton Dieu, ton astre et ta fortune.
Ceux qui font de leur dame à toy comparaison
Sont ou presompteueux, ou perclus de raison;
D'esprit et de sçavoir de bien loin tu les passes.
Ou bien quelque demon de ton corps s'est vestu,
Ou bien tu es pourtraict de la mesme Vertu,
Ou bien tu es Pallas, our bien l'une des Graces.
English rendition by Humbert Wolfe (more poetic than precise):
Shall I your beauties with the moon compare?
she's faithless, you a single purpose own.
Or to the general sun, who everywhere
goes common with his light? You walk alone
And you are such that envy must despair
of finding in my praise aught to condone,
who have no likeness since there's naught as fair,
yourself your god, your star, Fate's overtone.
Those mad or rash, who make some other woman your rival,
hurt themselves when they would hurt you,
so far your excellence their dearth outpaces.
Either your body shields some noble demon,
or mortal you image immortal virtue;
Or Pallas you or first among the Graces.